• Une dictée, cent fautes
• Une dictée sans faute
• Dictée d'époque : le bavardage
• La dictée (du maire) qui rend fou !
• Dictée des cents sans… 

Une dictée, cent fautes !
Dans la cuisine du vieux chat laid
Un rat vit au lit, au fond d’un petit poêle long. Réchauffé, il dort sous une couche de gruyère râpé. Le vieux chat laid est bien tranquille : pour le dîner, tout ce rat, gris et appétissant, fond dans le fromage. Et posé sur un plat, ravi, sans s’en douter, d’une bouchée, il sera avalé ! Le sot, si son gras est bien tendre, sera coupé en rondelles et servi sur un plat. Oh ! le choc ! holà ! Bouleversé ce rat délicat est dangereux ! D’un seul coup, il écume, égorge le chat laid d’un bond et tranquille, part. Fin 

Une dictée sans faute
Dans la cuisine du vieux chalet
Un ravioli, au fond d’un petit poêlon, réchauffe. Et il dore sous une couche de gruyère râpé. Le vieux chalet est bien tranquille. Pour le dîner, tout sera grillé, appétissant, fondant ! Le fromage est posé sur un plat ravissant. Sans doute, et d’une bouchée, il sera avalé ! Le saucisson, gras et bien tendre, sera coupé en rondelles. Et, servi sur un plateau, le chocolat bout, le verser sera délicat et dangereux ! D’un seul coup, il écume et gorge le chalet d’un bon et tranquille parfum.

Le bavardage (Dictée en classe 1893)
Pensez-vous, mes enfants, que ce soit sans motif sérieux que le silence vous est prescrit pendant la classe ? Assurément non. Sans doute il y a là une mesure d’ordre. Si vous aviez la permission de parler, vous en useriez tous à la fois et la maîtresse ne pourrait plus se faire entendre. Mais il y a là une raison morale ; il est utile que vous appreniez de bonne heure à régler votre langue, à réfléchir avant de parler, afin de ne dire que des choses sensées. Rappelez-vous bien ce qui suit. On se repent souvent d’avoir parlé, rarement de s’être tu. La parole est d’argent, mais le silence est d’or.

La dictée (du maire) qui rend fou !
Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère à Longemer. Les deux font la paire. De ce mariage, est né, Gérard, aux yeux pers.
Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu’il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère. Aucun des deux n’est maire. N’étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d’impair en signant Lamère.
Le fils de Lepère deviendra maire. Il sera le maire Lamère de Longemer, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
Les Lamère : Gérard, le Maire, la mère et le père, à Longemer, renoncent à Gérardmer. Sans imper, Gérard, maire, préfère Longemer ; Xonrupt-Longemer.

Dictée des cents sans…
Notre commune, naissant il y a tout juste cent ans, ne s’en sent  pas vieillissante. Et à Xonrupt, on a du bon sens.
Un sentiment unissant les habitants, sans s’en rendre compte, aboutissant à la bonne santé du village nous ravit. C’est envahissant. C’en est même divertissant !
Quand sans une égratignure et sans perdre de sang, on s’enfuit à cent à l’heure, dans tous les sens, cela est réjouissant !
Et c’est sans souci que vous constatez que Xonrupt-Longemer est renaissant.
Vive le Centenaire !